Aujourd’hui, je vous propose d’aborder la patience. Pourquoi ? Parce que qu’à force qu’on m’en dise dépourvu, j’ai voulu me pencher plus précisément sur la question.
Qu’entend-on par patience ? Là réside déjà une bonne part du problème. En première approche, je considère qu’il y en a deux types : la patience-simple, et la patience-persévérance.
La patience est la capacité que l’on a à se maîtriser quand le cours des choses fait que l’on doit attendre. Et si l’on prend le temps de faire quelques recherches, on se rendra vite compte que c’est une qualité prisée par le sens commun et les religions. Certes.
En même temps ce que je constate, c’est que souvent on me conseille d’être “patient” quand la tournure des évènements me déplaît. Alors là non, patient je ne serai pas !
Si j’ai distingué deux types de patience plus haut, c’est qu’il y en a une active, l’autre passive.
La patience “simple”, passive, est celle qu’on est contraint d’avoir lors d’une grève SNCF (exemple purement fortuit…). Là oui, prendre son mal en patience (j’entends faire connaissance avec d’autres naufragéEs de ladite grève), on n’a guère le choix.
Par contre, quand il s’agit de sa situation générale, quand on n’est pas heureux de sa condition actuelle, là non cette patience m’insupporte. Ça revient à accepter son sort, “en attendant que ça aille mieux”. Et puis quoi encore ?
La patience peut dans ce cas se concevoir comme une attente active, une patience persévérance. C’est viser une amélioration, et remuer Ciel et Terre s’il le faut pour y arriver. C’est refuser de se conformer à ce qui paraît inéluctable, c’est arrêter d’être spectateur de sa vie pour en devenir acteur. Cesser d’exister pour commencer à vivre.
Et si cela s’appelle impatience, alors mes amis soyons impatients, nous avons toute la mort devant nous pour apprendre à être patients.
Hell, yeah !
Comme je l’ai dit sur FB, c’est la mesure phare de mon programme pour 2022 😉
Et si on privatisait la SNCF ? 😀